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Le contrat de capitalisation pour les personnes morales : notre guide

Contrat de capitalisation pour les entreprises

Vous cherchez une solution pour investir la trésorerie excédentaire de votre entreprise ?

Que votre entreprise soit soumise à l’impôt sur le revenu ou à l’impôt sur les sociétés, elle peut souscrire à un contrat de capitalisation pour gérer sa trésorerie.

Nous recommandons la souscription à des contrats de capitalisation aux personnes morales qui sont des holdings ou des sociétés patrimoniales.

Notez que les sociétés à but non lucratif comme les fondations ou les associations sont éligibles aux contrats de capitalisation. Ces dernières bénéficient même d’une fiscalité bien plus faible.

Quel est le fonctionnement d’un contrat de capitalisation ?

Le contrat de capitalisation est un placement financier qui permet à une personne morale d’investir son excédent de trésorerie sur différents supports d’investissement, comme le fonds euros, les actions, des obligations, des OPCVM, des produits structurés, de l’immobilier comme des OPCI, SCI ou SCPI, etc.

Son fonctionnement est donc très proche de l’assurance-vie.

En fonction des caractéristiques de la société qui souscrit, elle peut être restreint uniquement aux unités de compte.

Par exemple, le fonds euros est réservé aux sociétés patrimoniales, et non aux holdings animatrices.

Le contrat de capitalisation est un placement où les fonds sont toujours accessibles. C’est donc un placement très liquide.

Enfin, vous pouvez placer autant d’argent que vous le souhaitez sur un contrat de capitalisation : il n’y a pas de plafond de versement.

Si le retrait peut être fait à tout moment, il faut s’assurer que cette opération d’implique pas de pénalités. Gardez en tête qu’une imposition s’applique également lors du rachat.

Le contrat de capitalisation pour les entreprises : fonctionnement et avantages

Quels sont les avantages d’un contrat de capitalisation ?

Le contrat de capitalisation est un placement financier souple et totalement liquide. Vous pouvez investir sur une multitude de support et récupérer votre argent à tout moment.

La fiscalité du contrat de capitalisation peut également être très attractive contrairement à d’autres placements.

L’imposition des contrats de capitalisation souscrits par des entreprises

Selon la fiscalité à l’IR ou à l’IS de votre personne morale, la fiscalité sera différente.

Les entreprises imposées à l’IR

Les sociétés imposées à l’IR ont la même fiscalité que les personnes physiques (les particuliers).

Les sociétés à l’IR sont généralement des SARL et des sociétés civiles. Elles sont fiscalement transparentes.

Cela signifie que la fiscalité est imposée sur l’impôt sur le revenu des associés et au prorata des parts qu’ils détiennent dans la société.

Les plus-values générées sont imposées lors du rachat et selon les règles fiscales des assurances-vie et contrat de capitalisation des personnes physiques.

L’imposition dépend de la date de versement des primes.

Si les primes ont été versées après le 27 septembre 2017

Un acompte fiscal est prélevé l’année du rachat : 12,8% ou 7,5% (le PFU)

Si le contrat a plus de 8 ans, le PFU s’établi à 7,5% après abattement de 4 600€ par assuré (9 200€ pour un couple) et à 12,8% pour la part excédentaire.

Si le contrat a moins de 8 ans, le PFU est de 12,8%.

Il faut ajouter à cela les prélèvements sociaux de 17,2%.

Si les primes ont été versées avant le 27 septembre 2017

Les associés, personnes physiques, de la personne morale peuvent retenir le prélèvement forfaitaire libératoire au taux de 35%, 15% ou 7,5% selon la date d’ouverture du contrat.

Si les associés n’ont pas opté pour le PFL, ils sont imposés au barème progressif de l’impôt sur le revenu ?

Les sociétés imposées à l’impôt sur les sociétés (IS)

Si votre société est imposée à l’IS, vous devrez vous acquitter d’un impôt sur les sociétés.

L’impôt est indépendant de l’évolution de votre contrat et des rachats effectués. Il est prélevé chaque année de manière forfaitaire à hauteur de 105% du Taux Moyen d’Emprunt d’Etat au moment de la souscription.

Par exemple, si vous versez 100 000€ sur un contrat de capitalisation et que le TME est évalué à 4% :

100 000€ x (4% x 105%) = 4 200€

En l’absence de rachat, 4 200€ seront ajoutés aux bénéfices de l’entreprise. Elle paiera donc des impôts sur cette somme.

Si le taux d’impôt sur les sociétés est de 25%, la taxe IS sera donc de 1 050€.

Le taux d’imposition IS est le taux appliqué au résultat de l’entreprise. Il dépend de sa nature et de son activité.

Les associations et les mutuelles bénéficient d’un taux réduit (voire nul). Le taux normal d’une personne moral à but lucratif est de 15% ou 25%.

Qu’est-ce que le Taux Moyen d’Emprunt d’Etat ?

Le Taux Moyen d’Emprunt d’Etat (TME) est le taux de rendement sur le marché obligataire des emprunts d’Etat à taux fixe sur une durée supérieure à 7 ans. Ce taux est calculé en effectuant une moyenne des taux hebdomadaires.

Le TME peut être consulté sur le site de la Banque de France.

Régularisation de l’impôt lors du rachat

La taxation forfaire est régularisée lors du rachat de votre contrat de capitalisation en fonction des plus-values réellement générées.

Si la plus-value est supérieure au montant provisionné (105% du TME), dans ce cas, vous devrez payer un impôt supplémentaire.

Si la plus-value est inférieure au montant provisionné, l’administration fiscale vous accorde le droit d’imputer la différence sur votre résultat fiscal.

L’avantage du calcul forfaitaire

Ce calcul présente des avantages par rapport à d’autres placements financiers :

  • Vous lissez l’impôt sur la durée d’investissement de votre contrat de capitalisation
  • Vous n’êtes pas fiscalisé sur les fortes plus-values latentes puisque la fiscalité est forfaitaire

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