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Pourquoi investir dans une assurance-vie : les avantages de ce placement incontournable

L’assurance-vie est un placement « couteau-suisse » qui présente de nombreux avantages. Sa flexibilité permet de répondre à une multitude d’objectifs patrimoniaux : préparer sa retraite, se constituer un capital, épargner ses économies, transmettre son patrimoine…

Encore faut-il savoir comment fonctionne une assurance-vie et connaître deux ou trois choses à son sujet (au minimum) pour en tirer tous les avantages possibles !

Je vous montre dans cet article 6 avantages de l’assurance-vie qui la rende plus intéressante que n’importe quel autre placement.

L’assurance-vie expliquée en vidéo

L’assurance-vie : comment ça marche et pourquoi en ouvrir une ?

Le fonds euros pour sécuriser son capital

Le fonds euros pour sécuriser son capital

C’est une spécificité française. Il n’existe pas, ailleurs dans le monde, un fonds qui conjugue rendement supérieur à 0% et risque nul.

Aujourd’hui, tout rendement induit logiquement une prise de risque.

En effet, les taux n’ont jamais été aussi bas (et cela risque de continuer encore pendant pas mal d’années). Le sans risque ne rémunère plus.

Et c’est là que l’assurance-vie tire un intérêt certain. Il est possible d’investir sur un fonds euros qui est un fonds géré par l’assureur. Il assure ainsi à l’investisseur une protection maximale de son capital.

Bien sûr, ne vous étonnez pas que les rendements soient très faible. Comptez moins de 1,5% net en 2020.

Privilégiez donc les fonds euros si vous avez un profil « sécurisé » (vous ne souhaitez prendre aucun risque), un horizon de placement inférieur à 3 ans.

Un fonds euros a également parfaitement sa place dans une stratégie d’allocation. Mettez un peu de fonds euros pour venir sécuriser une partie de votre capital. Si les marchés baissent (et ils baisseront un jour, c’est sûr !), ce sera peut-être l’occasion de rebasculer une partie de votre fonds euros vers les marchés pour profiter de cette baisse (car les marchés remonteront, c’est sûr ! ;).

La liquidité du contrat d’assurance-vie pour revendre vos titres rapidement

L’illiquidité est un risque que l’on a tendance parfois à oublier.

Qu’est-ce que la liquidité (ou l’illiquidité) ? C’est la capacité d’un titre à pouvoir être acheté ou vendu rapidement. Entendez qu’il y a du volume important au niveau des échanges s’il est liquide. Un faible volume d’échange vous expose justement à ce risque de liquidité puisque vous pourrez attendre quelques temps avant de trouver un vendeur.

Avec une assurance-vie, vous détenez des titres au travers d’un contrat. C’est l’assureur qui détient en direct les titres, les fonds et autres OPCVM. Pas vous.

Et c’est là que l’assurance-vie devient avantageuse. Alors qu’un fonds détenu en direct pourrait être long à revendre, détenu via votre assurance-vie, vous pouvez revendre très rapidement votre titre.

C’est ensuite l’assureur qui fait sa « tambouille » et qui devra compenser en cas de décalage entre les ventes et les achats.

Un exemple concret : investir dans une SCPI présente un risque de liquidité si vous le faites en direct. Il peut se passer quelques semaines, voire plusieurs mois avant de réussir à revendre ce titre. Si vous achetez ladite SCPI avec un contrat d’assurance-vie, vous pourrez revendre vos parts en quelques jours.

Votre contrat d’assurance-vie est garanti par l’assureur. Vous bénéficiez donc de fortes garanties sur votre contrat (que vous pouvez élargir en souscrivant à un contrat de droit Luxembourgeois).

La flexibilité pour entrer et sortir votre capital comme bon vous semble

La flexibilité est une conséquence de la liquidité d’un contrat d’assurance-vie.

Puisque vous pouvez acheter et revendre rapidement vos fonds, cela simplifie vos versements et vos rachats sur votre assurance-vie.

L’intérêt d’une assurance-vie est de pouvoir déposer un capital à la souscription (parfois très faible, à voir en fonction des contrats), de mettre en place des versements programmés (déposer régulièrement de l’argent, tous les mois, les trimestres ou les semestres) et des versements complémentaires (ou exceptionnel, à votre initiative).

Cela marche aussi dans l’autre sens. Vous pouvez retirer un capital lorsque vous le souhaitez. Mais vous pouvez aussi mettre en place des retraits programmés.

Pour les séniors, il est également possible de demander à l’assureur une conversion de votre capital en rentes viagères. Vous percevrez ainsi, jusqu’à la fin de vos jours, une rente viagère.

La fiscalité de l’assurance-vie

L’assurance-vie présente une fiscalité très intéressante. Et c’est la raison pour laquelle ce placement a du succès depuis des décennies !

Dans le cas d’une détention en direct d’un fonds ou d’un titre, vous êtes soumis à la flat-tax (ou PFU – Prélèvement Forfaitaire Unique) sur les plus-values et intérêts générés. Le PFU se compose des prélèvements sociaux de 17,2% et de l’impôt prélevé à la source de 12,8%.

Si votre tranche marginale d’imposition est de 11% ou moins, vous pouvez opter pour l’option sur le barème progressif de l’impôt sur le revenu. La note est dans ce cas un peu moins salée.

Bref, la fiscalité d’une détention directe est importante.

La solution ? L’assurance-vie !

Tant que vos versements investis restent dans l’assurance-vie, vous ne subissez aucune fiscalité (mis à part les prélèvements sociaux annuels sur les fonds euros).

La fiscalité n’intervient qu’à l’issu d’un retrait partiel ou total.

Lors d’un rachat, l’investisseur fait le choix d’un prélèvement à la source par l’assureur ou l’option sur l’impôt sur le revenu.

Vous devrez ensuite distinguer le capital des intérêts générés. Par exemple, un retrait de 12 000€ devra être ventilé entre le capital versé (par exemple 10 000€) et les intérêts (2 000€). En effet, seul les intérêts et plus-values sont soumises à fiscalité et contributions sociales (uniquement sur les unités de compte pour cette dernière).

En fonction de l’âge du contrat, la fiscalité sera différente. Avant 8 ans, la fiscalité est identique à une détention en direct : 12,8% (ou moins si plus judicieux avec l’option).

Passés 8 ans, l’assurance-vie devient réellement avantageuse. En effet, vous bénéficierez d’un abattement annuel de 4 600€ (ou 9 200€ si le souscripteur est un couple) des intérêts soumis à imposition.

La part excédentaire est soumise à un prélèvement de 7,5%.

Notez que vous devrez toujours vous acquitter des contributions sociales de 17,2%/

Concrètement, dans notre exemple précédent, l’investisseur n’aura pas payé de fiscalité (uniquement les contributions sociales). Si le montant était de 15 000€ et se ventilait en 10 000€ de capital et 5 000€ d’intérêts, seuls 400€ aurait été soumis à fiscalité (5 000 – 4 600 = 400).

N’oubliez pas que cet abattement est annuel. Il se recharge donc tous les ans. Si la totalité du capital n’est pas immédiatement nécessaire, l’investisseur aura tout intérêt de faire des rachats partiels chaque année pour rester en dessous des 4 600€.

Léguer plus et à n’importe qui (et donc aussi déshériter…)

Je ne sais pas si on peut dire qu’un déshéritage est un avantage mais l’assurance-vie est unique sur le volet transmission.

En effet, l’assurance-vie est définie dans le Code des Assurances. Il ne suit pas les règles de l’héritage, propre au Code Civil.

Le souscripteur peut utiliser la clause bénéficiaire pour indiquer le ou les bénéficiaires de son contrat en cas de décès.

C’est la particularité de l’assurance-vie : elle s’éteint au décès de l’assuré et le capital est transmis aux bénéficiaires.

Pour tous les versements antérieurs aux 70 ans de l’assuré, le montant qui échappe au frais de transmission est limité à 152 500€ par bénéficiaire. Au-delà de 70 ans, il est limité à 30 500€ pour tous les bénéficiaires. Cet arbitrage sur l’âge mis en place par Bercy évite les abus.

Outre le fait de pouvoir transmettre beaucoup plus à ses enfants, petits-enfants ou même parents, vous pouvez également indiquer des personnes étrangères à votre succession dans votre contrat d’assurance-vie. Et ainsi leur éviter de payer de très lourds frais de succession (60% du montant transmis !).

N’hésitez pas à vous faire aider par un conseiller compétent pour rédiger la clause bénéficiaire. Il serait dommage que le capital réintègre votre succession à la suite d’imprécisions sur la clause. Ou pire, qu’il soit en déshérence et que le capital parte dans les caisses de l’Etat…

Construire un contrat sur-mesure et rentable

Je garde le meilleur pour la fin.

Au-delà de la fiscalité, de la transmission ou de sa flexibilité, l’assurance-vie vous permet de construire un véritable contrat sur-mesure.

En fonction de votre profil de risque et de votre horizon de placement, vous pouvez investir dans des fonds qui vous conviennent et qui généreront de la performance sur le long-terme.

Evidemment, n’oubliez pas de construire un portefeuille avec des fonds de qualité, gérés par des maisons de gestion renommées et performantes. Il devra être correctement diversifié (c’est-à-dire avec des classes d’actifs différentes, investir sur 10 000 actions ne suffit pas à diversifier, loin de là !).

Actions, obligations, immobilier, matières premières, métaux précieux… Vous pouvez investir dans de nombreux supports, sur des thématiques et géographies différents : industries, technologies, Europe, US etc.

Gardez en tête qu’un placement en bourse doit être investi sur une durée minimale de 10 ans. Si vous n’êtes pas prêt à vous engager sur une telle durée, investissez sur des fonds euros ou immobilier.

Voici un aperçu des performances de l’allocation équilibrée (en bleu) proposée à nos clients :

rentabilite assurance-vie

Malgré le COVID et un contexte difficile, le portefeuille affiche une performance cumulée de 20% sur 3 ans (à début juillet 2020). Là où le CAC 40 (dividendes réinvestis) fait du surplace.

Une approche diversifiée et long-terme permet d’avoir de bons résultats. Ce portefeuille superforme largement l’indice CAC40 (pour un risque bien plus faible).

Pas de magie : diversification des classes d’actifs, fonds performants, suivi important pour réagir en cas d’imprévus.

La construction d’une allocation sur-mesure est pour moi le meilleur avantage de l’assurance-vie. Lorsque l’on s’équipe d’un contrat haut-de-gamme qui référence les meilleurs fonds du marché et que l’on investit sur le long-terme, la performance moyenne est sans aucune mesure bien supérieure à celle des produits bancaires standards.


Cyrille est conseiller en investissements financiers membre de l’ANACOFI-CIF. Il dirige le cabinet de gestion de patrimoine Invest’Aide.


En savoir plus sur les avantages de l’assurance-vie

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