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Investir après la crise sanitaire : que faire, tout est cher ?

C’est probablement la question du moment. Celle que la plupart de mes clients et lecteurs de ma lettre financière me posent.

La bourse est au plus haut, l’immobilier est cher et les perspectives sur le bureau ou le commerce ne sont pas géniales. Finalement, dans quoi investir ?

Les cartes sont rebattues avec la COVID

Durant la crise sanitaire, les cartes ont été rebattues. Certaines activités économiques, alors bien implantées depuis des années ont souffert. Des entreprises solides ont mis la clé sous porte.

En revanche, de nombreux acteurs ont su saisir les nouvelles opportunités : la livraison à domicile ou le numérique sont quelques exemples de l’émergence de nouveaux business.

L’injection massive de liquidité dans l’économie, par les banques centrales et les octrois d’aides financières accordées aux entreprises et aux salariés par ricochet ont conduit à une hausse de certaines classes d’actifs.

Comme les actions par exemple. La bourse a fortement rebondi.

Et les investisseurs se sont renforcés dans l’immobilier : le cours à flambé, surtout dans les villes secondaires.

Des prix au plus haut

De manière globale, les prix sont au plus haut.

L’immobilier, la bourse…

Mais si on regarde sur des secteurs en particuliers, un potentiel de reprise ou de hausse est présent. Je vous ai sélectionné plusieurs secteurs ou solutions d’investissements qui ont des marges de revalorisation importantes.

L’immobilier après la crise sanitaire

L’immobilier résidentiel et professionnel (hors commerce et hôtellerie) est en surchauffe. Les prix sont très élevés et le risque de correction est présent.

Si vous achetez avec un crédit immobilier (le must si vous avez un objectif de création de patrimoine), vous restez long-terme. Une correction à court ou moyen terme ne devra pas vous effrayer.

Mais si vous disposez de cash à placer, le timing peut-être plus important dans ce cas.

Voici 3 solutions anti-crise selon moi.

Le recyclage urbain

Durant le confinement, de nombreuses sociétés ont du se séparer de locaux obsolètes ou inutilisés pour renflouer leur trésorerie.

D’autre part, le parc immobilier en France est vieillissant : 80% des biens ne répondront pas aux nouvelles normes énergétiques.

Enfin, la conscience écologique des français est de plus en plus fort. L’empreinte carbone qui résulte de la démolition et reconstruction est importante.

La solution ?

Le recyclage urbain.

Certaines sociétés d’investissement se sont spécialisées dans l’achat en gros d’immeubles en plein centre ville (généralement Paris). Elle profite de décote à l’achat liée au volume et à la vétusté des achats.

Elle réhabilite ensuite les lieux en bureaux (qui répondent aux besoins post-covid des entreprises : coworking, coliving conciergeries, salle de sport etc.), en hôtel ou en logements.

La plus-value est assez rapide : sur un horizon de 5 à 7 ans et permet d’espérer un retour sur investissement de l’ordre de 6% net.

L’immobilier logistique et le e-commerce

Avec le confinement, nos habitudes de consommation ont rapidement évoluées vers la commande en ligne.

Le e-commerce, déjà en croissance de 20% par an ces dernières années, à littéralement explosé en 2020 : +100% !

De nombreuses problématiques de logistique et de stockage se posent. Les sociétés de livraison et de logistique ont un besoin croissant d’entrepôts du « dernier kilomètre ».

Il s’agit d’entrepôts situés au bord des grandes agglomérations et qui permettent de réduire les temps de livraison et de parcours des colis (donc meilleur pour la planète).

Ce type de biens étant de plus en plus prisés, je vous conseille fortement de vous y intéresser dans une optique de diversification de votre patrimoine immobilier.

Les rendements sont excellents (6% net) et vous assurent une rente immobilière. En investissant au travers de SCPI, cette solution est accessible à partir de quelques milliers d’euros.

L’immobilier décoté

En achetant la nue-propriété d’un bien immobilier, vous achetez un bien moins cher que sa valeur vénale grâce à la mécanique du démembrement de propriété.

Si la décote est de 30% par exemple, vous achetez le bien 70 au lieu de 100. Il faut donc que l’immobilier soit durablement baissier de -30% pour perdre de l’argent.

Vous pouvez acquérir la nue-propriété :

  • De biens professionnels ou résidentiels au travers de SCPI démembrées
  • Avec des fonds viagers (maintien à domicile des séniors) dans une assurance-vie
  • En direct, avec des opérateurs spécialisés dans le démembrement de propriété

Les placements financiers conseillés après le COVID

Voici quelques pistes de réflexion si vous souhaitez placer votre capital dans des sociétés cotées ou non sur les marchés financiers.

Les investissements cotés

La bourse est au plus haut, les perspectives de gain s’amenuisent.

Si vous comptez investir en bourse mais que vous êtes frileux, je vous recommande d’investir dans un produit structuré de qualité :

  • Sous-jacent bien diversifié
  • Coupon attractif
  • Protection partielle du capital d’au moins 50%
  • Une banque émettrice solide

Cette solution peut paraître complexe, je vous recommande donc de la mettre en place avec un conseiller qui connaît bien ce type de produit.

Les investissements non cotés

La crise a rendu les investisseurs plus méfiants. Les entreprises ont donc plus de difficultés à se faire financer.

C’est donc une excellente nouvelle pour nous, investisseurs !

Le prix d’achat des entreprises non cotées va donc devenir plus attractif.

Vous pouvez également profiter d’un avantage fiscal à l’entrée : de 25% à 30% selon les zones géographiques et le type d’activité des entreprises financées.

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